Culture
AIRES - Laurent Perbos
Installation
Laurent Perbos : artiste du sport ? Je crée des œuvres qui peuvent être exposées partout et partagées par tous et qui cherchent autant à éveiller le corps que l’esprit des spectateurs.
Emprunts d’une société en constante mutation, source d’inspiration inépuisable, l’art et le sport se croisent dans leur manière d’évoluer. L’art interroge le monde, le met à l’épreuve, le défie, le refuse et se renouvelle sans cesse. Le sport, dans son invention de nouvelles modalités de pratique s’inscrit dans la même perspective. Partageant une même réflexion sur la question du corps, ils sont les champs privilégiés de l’émotion, du dépassement de soi et de l’invention. Bien qu’encadrées par des règles, de nombreuses pratiques sportives font l’objet d’une activité créatrice, certaines d’entre elles s’évaluent même par des critères d’esthétisme et d’originalité. Ces disciplines prennent en considération la valeur esthétique du mouvement pour en évaluer la réussite. Ainsi, la réflexion esthétique est au cœur de certaines pratiques sportives et y occupe une place indéniable. Compte tenu de la place qu’occupe le sport dans nos sociétés, il est naturel que les artistes s’y intéressent. Véritable phénomène sociétal, c’est en effet en cela que le sport attire l’attention et fascine les artistes; tant dans sa qualité d’objet d’époque, que de fragment de réalité.
D’une manière générale, la notion d’exploit sportif, associée à la dimension spectaculaire, permet souvent une rencontre entre l’émotion et le beau. Ma démarche s’inscrit dans un registre de références populaires qui tend à faire partager une certaine complicité entre œuvre et public. Les travaux qui en résultent n’existent pas uniquement dans des endroits particuliers, comme ceux des galeries par exemple, mais se développent dans un environnement qui leur est propre. L’idée détermine le support et le support véhicule son propre emplacement. Dans ma pratique, j’opère une récupération d’éléments de notre environnement dont je détourne les codes. Ce sont principalement des objets caractéristiques des activités de masse et de divertissement issus de culture populaire comme des jeux, des terrains de sports, des tables de ping-pong, des courts de tennis ou des paniers de baskets. Mon intention est de réaliser de nouveaux espaces de jeu, des œuvres comme terrain d’échange autant physique qu’intellectuel.
Au delà des choix esthétiques, ces espaces sont facilement identifiables ; leurs formes familières permettent aux spectateurs de rentrer physiquement dans l’œuvre et d’en comprendre immédiatement le sens. Le spectateur se voit alors proposer des objets, des jeux, à priori bien défini mais s’éloignant de leurs buts ils transgressent leurs propres règles et proposent une réflexion nouvelle sur les notions d’échec et de réussite, de compétitivité et de concurrence, de divertissement ou de travail. Mon intérêt se focalise sur les points de rencontre de l’art et du sport et notamment à la façon dont aujourd’hui, le sport peut amener à une réflexion artistique privilégiée. En effet, le sport en tant que sujet de réflexion artistique prend toute sa force, non pas dans son esthétique propre, mais en tant qu’objet d’observation.
Emprunts d’une société en constante mutation, source d’inspiration inépuisable, l’art et le sport se croisent dans leur manière d’évoluer. L’art interroge le monde, le met à l’épreuve, le défie, le refuse et se renouvelle sans cesse. Le sport, dans son invention de nouvelles modalités de pratique s’inscrit dans la même perspective. Partageant une même réflexion sur la question du corps, ils sont les champs privilégiés de l’émotion, du dépassement de soi et de l’invention. Bien qu’encadrées par des règles, de nombreuses pratiques sportives font l’objet d’une activité créatrice, certaines d’entre elles s’évaluent même par des critères d’esthétisme et d’originalité. Ces disciplines prennent en considération la valeur esthétique du mouvement pour en évaluer la réussite. Ainsi, la réflexion esthétique est au cœur de certaines pratiques sportives et y occupe une place indéniable. Compte tenu de la place qu’occupe le sport dans nos sociétés, il est naturel que les artistes s’y intéressent. Véritable phénomène sociétal, c’est en effet en cela que le sport attire l’attention et fascine les artistes; tant dans sa qualité d’objet d’époque, que de fragment de réalité.
D’une manière générale, la notion d’exploit sportif, associée à la dimension spectaculaire, permet souvent une rencontre entre l’émotion et le beau. Ma démarche s’inscrit dans un registre de références populaires qui tend à faire partager une certaine complicité entre œuvre et public. Les travaux qui en résultent n’existent pas uniquement dans des endroits particuliers, comme ceux des galeries par exemple, mais se développent dans un environnement qui leur est propre. L’idée détermine le support et le support véhicule son propre emplacement. Dans ma pratique, j’opère une récupération d’éléments de notre environnement dont je détourne les codes. Ce sont principalement des objets caractéristiques des activités de masse et de divertissement issus de culture populaire comme des jeux, des terrains de sports, des tables de ping-pong, des courts de tennis ou des paniers de baskets. Mon intention est de réaliser de nouveaux espaces de jeu, des œuvres comme terrain d’échange autant physique qu’intellectuel.
Au delà des choix esthétiques, ces espaces sont facilement identifiables ; leurs formes familières permettent aux spectateurs de rentrer physiquement dans l’œuvre et d’en comprendre immédiatement le sens. Le spectateur se voit alors proposer des objets, des jeux, à priori bien défini mais s’éloignant de leurs buts ils transgressent leurs propres règles et proposent une réflexion nouvelle sur les notions d’échec et de réussite, de compétitivité et de concurrence, de divertissement ou de travail. Mon intérêt se focalise sur les points de rencontre de l’art et du sport et notamment à la façon dont aujourd’hui, le sport peut amener à une réflexion artistique privilégiée. En effet, le sport en tant que sujet de réflexion artistique prend toute sa force, non pas dans son esthétique propre, mais en tant qu’objet d’observation.
Laurent Perbos
> Financé par la CVEC
Inauguration le mardi 13/02 à 18h devant la Maison de l'Université
Inauguration le mardi 13/02 à 18h devant la Maison de l'Université
Informations pratiques :
Date de l'évènement : du 22 mars 2024 au 20 août 2024Lieu(x) : Site de Mont Saint Aignan
Parvis de la Maison de l'Université
Contact :
Publié le 9 janvier 2024
mise à jour le 8 février 2024
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